1 - Lieu inconnu...

Vous etes cinq assis autour d'une table basse ronde en bois massif, avec un napperon, une theiere, des tasses avec des sous-tasses et des cuilleres, un sucrier... la theiere laisse echapper une fumee de chaleur... a l'odeur, cela semble etre du the Earl Grey.
Vous etes chacun dans un fauteuil bien confortable en bois avec une assise rembouree de couleur rouge sombre.
Au-dessus de vous se trouve un lustre en cristal. Il est eteint car il y a assez de lumiere malgre que cela soit le crepuscule.
La salle dans laquelle vous etes est en forme de L.
A l'une des extremites, pres de vous se trouve une fenetre. A la droite de cette fenetre se trouve une armoire qui fait l'angle du mur. A gauche de la fenetre se trouve un petit meuble en verre qui contient des bibelots. A la gauche de ce meuble se trouve une porte en bois, a son cote l'interrupteur du lustre qui est la seule source de lumiere importante.
A la droite de l'armoire qui fait l'angle se trouve deux tableaux. L'un represente un paysage de montagne, l'autre le portrait d'une jeune femme.
A la droite des tableaux, sur le mur en face de la fenetre se trouve une porte fenetre coulissante qui semble mener a un balcon.
Le long de la porte fenetre se trouve le renfoncement qui forme le L de la piece. La s'y trouve un piano a queue de couleur noire et dont les touches et le tabouret sont orientes vers le coin le plus proche qui est vers le mur de la porte fenetre. Sur le mur en face de la porte fenetre, dans le renfoncement se trouve un petit meuble en bois de couleur sombre.

Vous vous regardez.
Vous ne savez pas chez qui vous etes.
Vous ne vous connaissez pas.
Vous ne vous souvenez pas de ce qui s'est passe avant ce moment ou vous vous etes tous retrouves ici sauf le fait que vous etes des mages, que vous connaissez vos spheres de magye, vos propres prenoms, noms, ages et metiers.

[HRP] une petite description des persos pourrait etre interessante a ce moment precis pour que tout le monde parte sur une bonne base de jeu pour ce debut de campagne [/HRP]

Lorsque je découvre l'endroit où j'ai attérit, ma première réaction est de me recroqueviller. Sûrement pour paraître plus imposante bien que je sache parfaitement que malgré mes efforts, je parais toujours aussi fluette et minuscule du haut de mes un mètre cinquante sept pour quarante cinq kilos.

Ma peau est mate, elle a connu le soleil toute sa vie. Ma bouille est ronde au petit nez retroussé, mais malgré mon jeune âge, de nombreuses cicatrices, petites et anciennes ne me donne pas l'apparence d'une jouvencelle. Mes grands yeux noirs sont les seuls à bouger alors. Allant de l'un à l'autre, où perce une méfiance sans bornes. Ma bouche exprime une moue sur le qui vive, limite agressive.

Je suis habillée à la "va comme je te pousse", d'affaires sans styles, aux couleurs délavées et indéfinissables. Mes mains sont invisibles, cachées par de trop longues manches. Mes pieds, que j'ai remontés avec moi sur le siège, sont abrités par deux gros godillots noirs... ou qui furent noirs un jour, car leur cuir a largement perdu de sa teinture et est egratigné par mille griffures.

Mes cheveux sont noirs, coupés au carrés, avec de ci de là de précoces fils d'argent. Autour de mon cou, trois liens de cuir plonge derrière mes vètements, laissant présager un pendentif ou une médaille ou autre.

Je les regarde tous, eux que je ne connais pas, je me méfie. Mais je suis aussi troublée, bien que j'essaie de ne pas trop le laisser paraitre, devant le nombre de questions qui m'assaillent.

"- J'suis où là ?" je leur demande brutalement, sûre qu'ils ont la réponse.

Kyles émerge comme d’un rêve et regarde tout autour de lui. Les lieux lui semblent étrange, les circonstances encore plus. Dans sa tête les questions fusent à cent à l’heures, celles qui le préoccupe le plus sur le moment pourrait être: ou est il ? Qui sont ces personnes autour de lui ? Que fait il ici ? Et enfin pourquoi ne se rappel t’il de rien ?

Kyles, Kyles Sullivan. Au moins de son nom il est sur. Il se rappelle également être un scientifique dans la vie.

Kyles est d’ailleurs habillé comme un scientifique, le sens pratique comme priorité. Portant une veste qui autrefois devait vraisemblablement être blanche, il porte en dessous un tee shirt uni de couleur noire. Un jean tout à fait « normale » vient compléter le look de Kyles.
Sur son visage est posé une paire de lunette qui semble trop grande pour lui, il ne cesse de les remettre sur son nez, des cheveux mi longs et peu soigné viennent complètement rassurer ceux qui continueraient à se demander après tout le reste si Kyles était une fashion-victime ou non.

Le silence est d’abord rompu par une jeune femme, c’est la première fois que Kyles la voit, il en est sur… enfin il pense... pour le moment il n’est sur de pas grand-chose. La jeune femme toute fluette et minuscule demande ou elle est. Elle non plus ne semble pas savoir ce qu’elle fait ici. Kyles pense immédiatement à une conspiration du gouvernement, ou un enlèvement par des extraterrestre, peut être un mélange des deux?

* Qu'est ce que cela veut dire... *

J'ouvre des yeux exhorbités sur mon environnement.
* Qu'est ce que... qu'est ce que je fais ici? *

Lentement j'enlève mes lunettes aux motifs d'écailles et les posent devant moi sur la table. Je me pince la racine du nez en plissant les yeux et semble déçu d'être toujours là quand je les ouvre. J'écarte une mèche de cheveux chatain qui me tombe devant les yeux et resserre sur moi dans un geste "protecteur" la grosse chemise de laine que j'ai sur le dos.
Je remet mes lunettes. Mes traits sont tirés comme si je n'avais pas dormi depuis longtemps et les seules couleurs sur mon visage très pâle, sont de lourdes cernes noirâtres sous les yeux...

- Qui... Qui êtes-vous? Qu'est ce que je fais ici?

Je ne me souviens pas avoir fermé les yeux. Ni les avoir ouverts d'ailleurs. Avant je devais être... ailleurs ? Et à présent je suis... ici ? Où donc ? Quelque part en l'occurence. Sans aucun doute. Quoique... Disons plutôt que la partie consciente de moi-même a l'impression de se trouver dans un quelque part.

Ce quelque part a un air de déjà vu. Pourtant je ne suis jamais venu ici. Sont-ce les décorations classiques, la disposition qu'un dealer qualifierait d'antique, qui me donnent cette impression ? Qu'en sais-je ? Et puis l'important n'est pas cela. Pour le moment du moins.

Je ne suis pas seul, loin de là. Mais avant même de détailler les autres occupants de la salle, mes yeux progressent le long des murs, des ornements de la pièce. Je repère les trois sorties potentielles. La porte. La fenêtre. La porte-fenêtre. Un certain malaise s'installe en moi. C'est mieux que rien mais présentement cela pourrait être mieux...

A peine quelques secondes se sont écoulées entre la reprise de ma conscience et cet instant. J'observe alors les présences humaines autour de moi. Je n'ai pas l'habitude de me faire remarquer en premier, ni même de le faire lorsque je n'y suis pas contraint. Je préfère observer, écouter, sonder... Apprendre, déduire à qui j'ai affaire.

La première à réagir est une jeune fille dont on pourrait croire qu'elle sort d'un bidonville, ou d'une bande de traine-baskets qui n'ont rien de mieux à faire que d'encombrer les rues glauques et sordides d'une métropole trop peuplée. Elle se renfonce dans son humeur méfiante et lance des regards inquisiteurs. La façon qu'elle a de demander en agressant les autres où elle se trouve me plaît. Il y a en elle une innocence qui filtre derrière les difficultés qu'elle a dû connaître. Ses cicatrices en témoignent...

Un homme fluet au teint pâle et aux cernes immenses cherche à se prouver que tout cela n'est qu'un rêve. Il a les traits tirés d'un adepte des nuit blanches passées devant un écran d'ordinateur. Paniqué quand il se rend compte qu'il ne se réveille pas, il bégaye presque une demande d'explications.

Les autres n'ont pas encore réagi. Il y a un homme qui paraît plutôt normal, à l'exception d'une paire étrange de lunettes. Et puis un homme noir et son singe, qui a une attitude qu'un médisant targuerait de primitive.

Je ne fais rien d'alarmant. Je m'appelle Asmo Everhart et j'ai bientôt vingt-et-un ans. J'étudie le journalisme à Los Angeles. Lorsque je cherche à percer plus avant mes souvenirs, une sorte de barrière obscurcit mon esprit. Ai-je reçu un choc sur la tête et perdu la mémoire ? Dans ce cas il y a tout à espérer que ce ne soit que temporaire...

Pour les autres je ne suis qu'une jeune homme qui n'attire pas l'oeil. De taille moyenne, j'ai des cheveux châtains que je ne prends jamais le temps de coiffer. De toute manière ils n'en font qu'à leur tête, même s'ils poussent sur la mienne. Mes sourcils sont légèrement froncés par nature, et mes yeux noirs semblent capter toute lumière. D'un physique commun, mince mais pas maigre, je n'attire pas l'oeil agile des poupées barbies traînant continuellement dans les rues. Mon charme est sans doute discutable.

Mon menton et ma bouche se cachent derrière le haut du manteau que je porte. Je porte ce dernier fermé, comme j'en ai l'habitude. D'un marron passe-partout, il n'est ni neuf ni élimé. Un pantalon, marron lui aussi, prolonge mon corps alors que ma veste s'arrête quelques dix centimètres en-dessous de la ceinture (la mienne, cela va sans dire).
Des tennis en cuir couleur crème dépassent du bas du pantalon. Un usage fréquent en a terni la couleur d'origine. Les chaussettes sont invisibles, le retour du pantalon n'évitant pas à celui-ci de traîner légèrement sur le sol parfois, comme le démontre une certaine usure.

Sur ma chaise, je me tiens décontracté, légèrement penché en arrière, le dos appuyé contre le dossier en un seul endroit. Mes jambes ne sont pas tendues. Mes mains sont négligemment maintenues dans les poches de ma veste. Ma respiration est calme, je semble détendu, curieux sans plus. Je ne suis pas immobile, mais ne fais aucun geste brusque. Chacun de mes mouvements est fluide, presque gracieux. Presque invisible également.

Et j'attends.
Que chacun se dévoile.
Car aucun de nous ne semble savoir ce que nous faisons ici.
Mais nous sommes ici pour une raison.
Est-ce un rêve ? même si c'est le cas, autant le vivre le plus sérieusement possible. Et puis qui dit que les rêves sont moins réels que la réalité ?

Je me lève du fauteuil brusquement manquant de perdre l'équilibre dans ce mouvement trop désordonné. Heureuseument le siège est suffisamment lourd pour ne pas tomber. Je regarde autour de moi, ahuri, passant la main dans mes cheveux secs. Je détaille la pièce les yeux en constant mouvement, la bouche entrouverte comme si j'allais rajouter quelque chose:

- Mais... Que c'est-il passé... Je ne comprend pas... Qui êtes-vous tous?

Je dois m'appuyer sur le dossier du fauteuil comme pour m'aider à tenir debout. Mes jambes flageolent... Une main glacée s'est saisie de ma colonne vertebrale... J'ai peur...
Mes mains tremblent et une goutte glacée commence à perler sur mon front. Ma respiration s'accélére...

- Qu'est ce que ça veut dire...?

Je m'éveille également. J'ouvre les yeux...

*Une fois de plus. Une fois de plus je m'éveille en un lieu inconnu. Ce genre de choses m'arrive de plus en plus souvent, il va falloir que je fasse attention. Voyons, qu'ais je fait hier?*

blanc

*Mais si, je dois bien me souvenir!*

blanc

*Voyons voir... quatre dormeurs, mon petit singe, et visiblement aucune trace d'esprit. Comment se nomme le singe déjà? Mamadou Bouhana le disait tout le temps, ne pas abuser des substances permettant la Perception. Bapou. Oui c'est son nom. Je n'ai déjà pas tout perdu, le reste va me revenir...*
J'ouvre les yeux. Mon regard embrasse la pièce, et repère les issues. Chacun semble se demander où il est. Etrange. Encore plus étrange, je ne crois pas connaître aucun de ceux qui sont là.
*Reprenons. Que sais-je de moi? Ameno Bouhana. Mage. Shaman même. Bien plus dévoué. C'était Mamadou Bouhana qui disait ça, en son temps. Mamadou Bouhana. Mon bien éstimé Ancêtre. Mentor, ils appellent cela ces Hermetiques. Bien. Les choses commencent à revenir. Je me souviens de ma vie africaine. De mon voyage. Des Amériques... Bon. Qu'ais je fait hier?*

blanc.

*Bref. Je ne suis pas seul dans la pièce. Quelle a été la réaction des autres? La tension monte. Il faut les calmer, pour peu qu'un d'entre eux soit armé, un malheur pourrait arriver. Ces Dormeurs sont parfois un peu fous. Ils semble tous parler Anglais, sauf un qui reste en retrait. c'est déjà cela.*

"- Bonjou' tout le monde. Calmez vous je vous en p'i. Je me p'ésente... je me nomme Ameno Bouhana, g'and Shaman. Et lui c'est Bapou, petit singe!" Je fais un grand sourrir à ma blague, puis reprend. " Ce que nous vivons ici est ét'ange, mais c'oyez moi, j'ai déjà vu bien pi'e. L'impo'tant est de bien ga'der son sang f'oid et de ne 'ien fai' de stupide."
Je marque une pause.
"- Vous pou'iez pa' exemple commencer pa' nous donner vos noms à vous, hé!"
Je me lève sans vraiment attendre la réponse, et vais voir par la porte fenêtre, pour tenter de nous localiser.

[HRP] Pour la description physique du personnage et du singe, je suppose que vous avez tous vus les photos postées autre part[/hrp]

Si je me sentait perdue jusque là, à présent c'est la surprise qui agrandit mes yeux ! L'un des hommes présent à l'allure de zombi s'excite à la limite de l'hystérie. Il ne sait rien non plus !

Par contre les trois autres là n'ont pas l'air innocent ! Je regarde l'homme en blouse blanche. Il dit rien. Mes yeux se plisse de suspicion, mais sont aussitôt atirés par un second emitouflé qui dit rien non plus... Son silence le rend aussi suspect que l'autre. Quant au noir, il prend les choses en main. Donc, il sait !

Et voilà qu'il se présente ! Il se dit chamane. A sa "blague", je ne ris pas... Suspect ! Je cherche des yeux un moyen de me camoufler... Faut que je sorte d'ici... Y a les sorties, mais je suis sûre qu'elles sont fermées à clefs ou surveillées !

Je me glisse de ma chaise... Il faut que je me cache ! Je ne peux pas m'en aller comme ça, les conséquences seraient terribles... C'est là à ce moment là que je réalise, bloquant mon geste de passer derrière la chaise : Pour aller où ?

Mes yeux viennent de s'ouvrir tout grands ! A mon tour je réalise que j'ignore tout de moi hormis l'essentiel !

Le soi- disant Ameno s'approche de la porte fenêtre. Tout en lui jetant des regards méfiants, je m'en approche et laisse une distance claire entre nous. Je lui jette un coup d'oeil et regarde dehors vivement avant de le regarder à nouveau :

"- Bon !" Lui dis je plus doucement"Et j'suis où là ? Qu'est ce qu'il se passe ?" Comme si lui qui demandait à tous de se calmer en savait plus que les autres. Il a dit en avoir vu bien pire... Il doit savoir...

De temps en temps, mon regard balaye les autres au cas où ils feraient des mouvements menaçants... Surtout l'autre avec sa blouse blanche et le deuxième emmitouflé... L'hystérique me paraît être le moins dangereux de tous... Drole d'assemblée quand même... Surtout ce noir à moitié à poil que j'interroge... Que fait il là ? Je le verrais mieux au fin fond de l'Amazonie, ou en Afrique... voir même en Australie dans une réserve aborigène...

L'homme noir a mis du temps à se réveiller, mais lorsqu'il le fait, il se dégage de lui une énergie positive qui rayonne de toutes parts. Malgré ses spécificités, il a l'air parfaitement à l'aise, nullement impressionné par nos présences. Ou sa quasi-nudité. Mais d'un autre côté lui doit nous trouver étranges avec toutes nos froques qui feraient de nous des épouvantails de la savane.

Il se présente comme s'appelant Ameno Bouhana, et son singe se prénommerait Bapou. Je ne suis pas vraiment perturbé par son accent. Vu le personnage je m'y attendais. Il tente de détendre l'atmosphère avec une blague mais je me dis que cela doit paraître suspect aux autres. Pour moi il n'est pas plus suspect qu'un autre pour le moment...

En parlant de suspect, la jeune fille au teint basané et à l'allure de garçon manqué montre clairement sa méfiance, et accroît par là même la méfiance des autres à son égard. Elle me jette des regards clairement hostiles, voyant dans ma réserve des raisons de s'inquiéter. Et selon ce qu'elle compte faire, elle en a peut-être raison... Elle semble vouloir fuir, puis se rend vite compte qu'elle ne sait pas où fuir, et s'approche d'Ameno pour lui poser ses questions...

Je sens qu'il est le moment que je me relaxe. Je ferme les yeux et calme les battements de mon coeur, afin de m'éclaircir les idées.

Pendant ce temps là, Kyles a comme une impression de déjà vue. Il voit quelqu'un qui lui touche le front et se rappelle voir ensuite une scène qui ressemble détails pour détails à ce qu'ils sont en train de vivre. Flashback? Vision du futur, il n'est sur de rien.

Est il encore coincé dans une boucle temporelle sans fin?

- Je... Je crois que nous nous sommes déjà rencontré avant...

Kyles regarde tout le monde, histoire de jauger leurs réactions.

Ameno tu regardes par la fenetre, celle qui est pret de la table ou alors la baie vitree???

Angie a écrit:

A la droite des tableaux, sur le mur en face de la fenetre se trouve une porte fenetre coulissante qui semble mener a un balcon.

Ameno a écrit:

Je me lève sans vraiment attendre la réponse, et vais voir par la porte fenêtre, pour tenter de nous localiser.

Vala Mais ne serais ce pas mieux de faire les postes HRP comme nos deux autre part que sur ce poste?

Je tourne la tête vers Kyles lorsqu'il parle. J'ouvre presque la bouche, mais la referme avant d'avoir émis aucun son. Seul un observateur talentueux peut avoir deviné que je comptais répliquer aux mots de l'homme aux lunettes étranges...

Sans laisser à quiconque le loisir de me jauger plus amplement, je prends la parole. En fixant mes yeux sur le dos d'Ameno. C'est lui qui a posé la question en bonne et due forme, c'est donc à lui que je m'adresse.

- Mon nom est Peter Nicholson. Mais je ne pense pas qu'il soit bon pour nous d'utiliser pour nous nommer nos véritables noms. Ne dit-on pas que connaître le nom de quelqu'un renforce l'emprise que l'on a sur lui ? Appelez-donc moi Vlad.

Après Ameno, je suis celui à avoir prononcé le plus de paroles. Je décide alors de m'arrêter et de laisser les autres se présenter... Peut-être...


[HJ : Avant toute remarque, oui je sais que je me nomme Asmo. Et vous aussi le savez. Mais pas vos personnages... A priori
Edit : 33ème message. Dois-je appeler un docteur ? ^^
Re-edit : Angie, sans façon
Et puis, Ameno voulait parler de la conversation en hors-jeu par MP, pas de la description de ce qu'il voit.]

[HJ] non Ameno, je vais faire les descriptifs ici pour les actions simples et non furtives ni impliquant la magye [/HJ]

Ameno, en regardant par la porte fenetre tu peux voir qu'il y a un fleuve et de l'autre cote du fleuve il y a un mur de brique d'un autre batiment. Vu la taille, peut etre une ancienne usine.

edit: euh... je suis un vampire docteur malkav... je peux venir te soigner Asmo???

[HJ] de retour donc on peut reprendre la campagne [HJ]

Le black ne réponds pas... C'est la blouse blanche qui répond. **Qu'est ce qu'il raconte ? On se connait ?** Je secoue la tête **Impossible ! Je m'en souviendrais...** Et puis après ça, c'est l'emmitouflé qui reprend. Il nous fait un vrai exposé sur les raisons de ne pas donner son vrai nom, et pas unes qui ne soient du bon sens. Je le regarde à présent plus perplexe qu'inquiète.

Je laisse un petit sourire filtrer sur mes lèvres. **Un fou...**. Je regarde l'hystérique, là-bas, il a l'air de s'être un peu calmé, quant au black, il s'est abimé dans sa contemplation.

Je secoue la tête. Je ne supporte pas les situations ambigües ! Alors j'y mets du mien :

"- Zara. Et quelqu'un a une idée de ce qu'on fait là ?" demandais je tout en commençant à fouiller la pièce, lançant un regard autour de moi pour voir si quelqu'un réagit à mon initiative.

Après avoir tourné un peu la tête pour regarder selon différents angles de vues, je tente d'ouvrir simplement la porte-fenêtre (je ne sais pas s'il y a une poignée ou autres)
**Vlad a parlé comme aurait pu le faire un fou. Ou un Mage qui sait qu'il s'adresse à d'autres. Il a donné un nom complet, mais inutile de s'en souvenir c'est sans doute un autre pseudonyme.
Le vrai nom... Encore un débat qui méritrait d'être ouvert! Le nom de naissance est il réellement le vrai nom? Les Verbenas ont coutume de changer de nom au gré des rencontres, si bien qu'ils se redemandent leurs noms à chaque présentation... quels sont leurs vrais noms?
Ne nous égarons pas. Vlad est un fou ou un Traditionnaliste. Bien. Cela fait avancer un peu le shmilblick. Il va falloir que tous donnent un peu plus du leur!**
Je me retourne, dos à la porte fenêtre, que celle si ait été ouverte ou non. Vlad s'est adressé à moi, Zara à l'assemblée. Alors je la regarde elle.
"- Moi en tout cas je ne sais pas. Mais avant de savoir pou'quoi on est la, ce se'ait pas mal de savoi' exactement où on est tu ne c'oi pas? Pou'quoi c'est impo'tant aussi, mais tant qu'on peut 'ent'er chez nous, ce n'est pas la p'incipale chose!
Deho's y'a pas g'and chose d'aut'e qu'un fleuve et une usine. En tout cas y'a pe'sonne dans l'coin!
Dites moi aussi... Je me suis p'ésenté comme chaman, et en tant que tel, j'utilise'ai tout mon pouvoi' pou' vous p'oteger. Mais qu'est ce que vous savez fai' chacun d'ent'e vous? Y'a t'il d'aut'e pe'sonne sachant fai'e de la "p'estidigitation avancée" ou de la "voyance", comme nous classe les annuai'es?"

HRP: Je parlais des postes qui disent "bon alors quelle fenetre tu regarde exactement// oh bah je ne sais pas moi quelle fenetre y a t'il // deux regardes une la bas et l'autre ici, laquelle tu regarde // laquelle est la plus grande des deux? // la première c'est celle la que tu regarde? // oui effectivement" Une telle discution ne devrait pas avoir lieux sur le poste principal, si?

[HRP] si je considere qu'on peut parler directement ici de ce genre de post Ameno car apres tout il y a echange et on n'est pas oblige de voir d'abord un mp pour savoir ce qu'il en est... enfin, j'espere qu'on a compris ce que j'ai dis lool [HRP]

Ameno, tu arrives a ouvrir la porte fenetre et elle glisse sur le cote gauche de la porte fenetre puisqu'elle est sur rail.
Une sorte d'odeur marine se fait sentir une fois que tu l'as ouverte. Du cote de la porte fenetre, il y a un balcon avec des fers forges comme rembarde. Plutot joli comme balcon.

[HJ : Je fais un essai de rédaction d'effet magyque, vous me direz si ça va comme ça...]

Le noir... Pardon, le chamane ! * ça existe encore les chamanes ?* répond finalement avant les autres. Il semble réellement ignorer la raison qui nous a tous réunis là, mais je reste sur la défensive. Je trouve ça un peu gros qu'on soit tous là à se regarder sans savoir ce qu'on fait ensemble !

Ameno voudrait savoir où on se trouve. Je trouve sa question intelligente, mais loin d'être difficile. Il suffirait que je me concentre un peu. Je cesse ma fouille un moment et fixe le paysage déprimant de l'usine un instant, semblant m'absorber dans sa comtemplation, je tripote mécaniquement, pourrait on penser, le petit sac de cuir que je porte au cou.

En fait, sans qu'aucun le sache, je cherche l'Anaconda(esprit 2). J'ai besoin de son approbation avant de pouvoir aller chercher la réponse. Mais je n'entends pas ce que les autres disent d'autre, ni même les autres questions d'Ameno. Je suis toujours trop pressée ! Quand j'ai une question il faut que j'en connaisse la réponse tout de suite !

L'Anaconda, ou l'un de ses serviteurs, si tout se passe bien, devrait passer dans la perception que j'ai du monde des esprits. Cette présence silencieuse me donnera alors l'autorisation tant attendue... S'il ne vient pas, cela voudra dire que je ne dois rien tenter... Mais pour l'instant, les yeux de mon esprit fouille les alentours pour en détecter sa présence tandis que le bruit léger de mes amulettes qui s'entrechoquent forme une litanie dans le monde spirituel qu'il saura forcément entendre...

Aucune reponse de la part de ton ami Anaconda au bout de quelques minutes. Zara tu attends encore un peu mais ne ressent rien.

Je fais le tour de la table lentement en prenant bien garde de ne pas passer trop près des autres personnes presentes.

Ma main droite dans la poche triffouille quelques pièces de monnaies ou un trousseau de clefs. J'enléve mes lunettes de métal fin et plisse les yeux pour regarder autour de moi, comme si ce simple fait allait changer les choses...

Je me nomme Defoe, Frank Defoe. Et si quelqu'un a une explication sur ce qu'il se passe et la raison de notre présence ici, qu'il n'hésite pas à m'expliquer, parce que, là, moi, je ne vois vraiment pas... On se connait? Je ne m'en souviens pas, alors... Quelques soient les objectifs de la personne qui nous a enlevée, je ne comprend pas comment elle a fait, d'un coté, et de l'autre, pourquoi s'intéresserait-elle à un simple étudiant comme moi?

Je remets mes lunettes et dégage une méche de cheveu de mon front...

Je suis sur d'avoir déjà vu une scene similaire mais impossible de la dater.

Je crois que le gouvernement nous as kidnapper... Je crois qu'il mène des expériences sur nous. J'ai lu de nombreuse théorie sur les forums d'internet.

Tout le monde a dit son nom à présent. Son véritable nom - sauf moi bien entendu. Il n'en manque en réalité plus qu'un qui ne s'est pas présenté, qui semble encore plus troublé que les autres. Ses remarques suggèrent qu'il se débat avec sa mémoire et pense nous avoir déjà rencontrés auparavant...
Un débat semble peu à peu s'instaurer, et tourner autour de plusieurs questions : que fait-on ici ? Où sommes-nous ?

Ameno nuance un peu les choses, mais en réalité il ne fait que changer les mots des questions, et les vides à combler restent les mêmes. La question devient peu à peu : que sommes-nous capables de faire ? Que nous a-t-on fait ? Qui nous l'a fait ? Et pour quelles raisons ?
Le dénommé Frank dérive même jusqu'au "mais pourquoi moi ?"

Les autres tous autant qu'ils sont commencent à s'agiter physiquement, à perdre d'une certaine manière leur calme. Notre groupe restreint deviendrait presque une fourmilière dans laquelle on aurait donné un coup de pied.
Moi je n'ai pas bougé de ma chaise, je suis toujours assis. Je ne me départis pas de mon calme, cela ne servirait à rien.
Je m'adresse d'abord à Ameno, à la fin de sa tirade...

- Je ne suis pas prestidigitateur, et aucun annuaire à ma connaissance ne me donne d'appellation particulière. Ce que je fais... est dans l'ordre des choses.
Quant à la question du lieu où nous nous trouvons... Quelque part sans doute. Ou peut-être pas...

J'écoute ce que dit Kyles. Il parle de théories trouvées sur la toile...

- "le" gouvernement ? Je ne sais même pas de QUEL gouvernement tu nous parles. Je ne pense pas que nous provenions tous du même pays.

J'écoute l'hystérique se prénnomer Franck. Je retiens son nom. Lui aussi se pose beaucoup de question. Je suis obligée d'admettre qu'il n'en sait pas plus que les autres. La blouse blanche qui pense nous avoir déjà rencontré, prétend que le gouvernement aurait pu nous kidnapper. C'est idiot, à ce moment là je pense à un film que j'ai vu il n'y a pas longtemps : "Cube". Je secoue la tête pour la dégager d'une telle idée. *Des cobayes ?* me dis je sans arriver à l'effacer totalement.

C'est Vlad l'emmitouflé qui poursuit. Au début, je me demande ce qu'il raconte. Mais tout à coup j'ai un déclic. Il parle comme moi avec d'autres mots ! Bien sûr, il fait des choses naturelles complètement incongrues aux yeux des autres ! Sa phrase "Quelque part sans doute. Ou peut-être pas..." m'arrache un sourire. Là, je le comprends complètement.

A sa dernière phrase, à savoir que nous venions sûrement de plusieurs endroits, je veux répondre... Mais ma bouche s'ouvre et ne dit rien. Je ne me souviens plus de l'endroit où j'habite ! Cette amnésie commence à être pénible ! Déjà tout à l'heure je me suis posée la question !

Et je reprends ma fouille méthodique de la pièce. Après tout, si on nous as mis là, autant en profiter ! Si on ne découvre aucun indices dans les tirroirs, il y aura sûrement quelque chose d'utile à récupérer.

Un instant, je m'arrète... *Au fait, pourquoi a t-il parlé de prestidigitateurs ?* Ignorant qu'Ameno avait posé une question de cet ordre. Finalement, prudente, je laisse filer et je retourne les tiroirs pour voir si il n'y a rien de collé en dessous. *Peut-être des micros ?* pensais je en frémissant, tripote les bibelots de l'armoire vitrée, vide l'armoire en bois...

Tout le monde vois la petite Zara en train de vider la petite armoire vitree des divers objets en verre qu'elle contient. On voit sortir des cygnes en divers coloris, des chiens en crystal, des dauphins, des ballons, des pyramides... Puis de l'armoire, divers draps, nappes, serviettes, le reste du service a the que vous avez sur la table, donc, les sept autres tasses, sous tasses et cuilleres.
Mais rien d'autre.
Meme en regardant de plus pres, rien de special, rien d'anormal.