2 - Dans la demeure...

Ce bruit dans le salon m'a fait tourner la tête dans sa direction. Tendue de partout, je bondis sans plus réfléchir et pique un sprint en direction du bruit. Mais consciente que j'arriverais peut-être trop tard, je projette mes sens par devant moi, de quelques mêtres devant moi et arrivée à la fenêtre, ils plongent et se déploient tout autour de moi, à travers la fenêtre et dans la pièce, à la recherche de l'agresseur. (Correspondance 1 - perception immédiate)

J'entends la demande de Franck de ficher le camps mais ce bruit m'intrigue...

En face de toi se presente le fleuve que vous avez deja vu lors de votre 'emprisonnement' dans la piece. La demeure est donc vraiment collee a ce fleuve. Il n'y a pas d'autres maisons collees a celle ou vous etes.
Tu sens la presence de quelqu'un. Au dessus de toi. Peut etre sur le balcon du dessus ou sur le toit.

Mes doigts tripotent mon petit sac et les babioles à l'intérieur s'entrechoquent créant une petite musique cliquetante qui accompagne les mots que je marmonne :"Anaconda... Anaconda mon guide... Je t'appelle à moi... Fais moi un signe... Je veux voir là-bas... Anaconda mon guide... Réponds à ta Zara... " finissant mon invocation en sifflant presque mon propre nom, à la manière d'un serpent, pour lui plaire... (esprit 2 ? Invocation d'un esprit connu ?)

Lorsque le contact sera établit, je le sais, il le sera, je pourrais alors envoyer mes sens plus loin que dans mon immédiat, j'irais voir au dessus qui s'y cache ce qu'il y fait ! J'irais contempler la présence que je sens déjà... (correspondance 2- projection des sens)...

-"Oui maitresssssssse, je ssssssuis la. J'y vais tout de sssssssuite."

Tu sens qu'il y va et une fois a l'endroit voulu, tu vois qu'il y a une silouhette toute habillee de sombre, de longs cheveux noirs et, alors qu'elle tourne la tete, un masque blanc pour cacher le visage. Un masque lisse.

La silouhette s'accroupie et prends son elan pour passer au toit d'a cote. Elle passe ainsi d'un toit a l'autre pour disparaitre en descendant directement dans la rue a dix ou quinze maisonees de la.

-"Je ne la vois plus maitresssse. Dessssoleeeee."

Je ne peux pas étendre mes sens plus loin et la suivre ainsi?

Pendant ce temps là, je me penche sur le corps et je tâte son pouls.

* Est il en vie ? *

Si non, je crie au deux autres :
- On s'en va maintenant !
Si oui, je crie :
- Partez tout les deux vite ! Je vous rejoindrais !
* Ce gars connait mon nom et mon visage *

Pour Zara, helas non, tu n'arrives pas a l'etendre plus loin car l'individu est hors de portee de ton ami esprit.

Pour Conrad, oui, il est encore en vie le gaillard. Son souffle est tres court, mais il est en vie c'est sur.

- Ah ?! Zara ! Bon sang ! Reviens ! Faut pas se séparer, et partir tout de suite!

J'essuie vainement une goutte de sueur qui ne cesse de revenir sur l'aréte de mon nez. Mes lunettes sont embuées et je ne peux réfrener un tremblement au niveau de mes genoux. Tiens ?...

- Ben, ça ?! J'ai le genou droit qui flageole plus vite que le genou gauche ? Bizarre... Faudra que je vois cela rapidement. Peut-être du à un manque de magnésium...

Je sors mon petit carnet et commence à noter quelque chose dessus. Je tire un peu la langue pour m'appliquer quand j'écris. La goutte de sueur vite oubliée me rappelle son existence en tombant de mon nez sur le carnet et y fait fondre l'écriture... Contrarié, je range furieusement mon carnet et j'entend Conrad dire qu'il veut qu'on parte et qu'il nous rejoindra. Lui, il conait les lieux, sans doute mais s'il veut s'attarder, grand-bien lui fasse, moi j'ai la boîte et un carnet aux feuilles mouillées maintenant. Ca me fout en rogne et je fronce les sourcils de colère... (Terrifiant, hein ?)

- Zaraaaa! On met les voiles ! Traîne pas, bon sang !

Tiens ? "Bon sang" ? C'est étrange comme expression... On ne dit pas "Mal sang" quand on n'a pas besoin de s'énerver...
Faudra que je vois cela... Merde ! Mon carnet ! Il est trempé ...

Mes narines frémissent d'impatience...

- ZAARAAA? BORDEL! Qu'tu fous ?

Ameno, Asmo et Khyle se precipitent vers la sortie, ouvrent la porte et sortent.
A ce moment, le tonnerre se fait entendre.
Dehors, les voitures passent.
Puis l'un d'eux se tournent vers vous, c'est Asmo.

-"Mais, on ne sais pas ou aller??? On va ou exactement???"

Oui, aucun de vous ne se souvient encore de ce qui s'est passe avant le fait que vous ayez atterrit dans cette piece fermee et au mecanisme etrange.
Un contre coup? Qui sais?

J'arrive à mon tour, croisant un Franck survolté qui m'arrache un sourire malgré moi. "Q'tu fous ?" lui demandè-je amusée. "J'ai plus ou moins vu qui sortait d'ici..." puis m'adressant à tous : "J'vous l'expliquerais autour de la bonne pint que nous a promit Macdouglas ! Allez, en route !" dis je en leur passant devant, à tous...

Arrivée dans la rue, je cherche des yeux un café, un bistrot quelque chose, puis je me retourne vers eux... "Bin, et alors ? Je croyais qu'on était préssés ?"

Ameno, Asmo et Khyle te suivent et n'en menent pas large apparement.
Quand au pub, il y en a un pas loin, sur votre droite, a une bonne cinquantaine de metres.

* Oh, punaise ! Ce gaillard m'a vu, il connait mon nom et il est vivant. Je suis le premier qu'il va décrire à la police. je peux pas me débinner *

Je tente de saisir le motif de vie de l'homme à mes pieds, je m'entaille la main et laisse quelques gouttes de mon sang se répandre sur ma paume; ensuite, je frotte doucement sa plaie en invoquant la puissance du sang source de vie consciente et je laisse mon énergie pénétrer sa plaie pour la guérir ( Vie 3, dépense d'un point de quintessence ).

je me dirige vers le téléphone et compose le numéro de la police en criant :
- J'appelle les flics, ce gars là est vivant et connait mon nom et mon visage. On se retrouve demain au pub qui fait l'angle de la rue. Hé ! Gamine ! Mon nom c'est MAC DOUGALL !!!

Je m'arrète pour entendre ce que dit l'écossais. Je hoche la tête pour montrer mon accord et reprends mon chemin vers le pub, un sourire sur les lèvres au reproche de l'homme... Mon allure est normale sur le trottoir, inutile d'attirer l'attention... Ma main tripote les billets dérobés dans ma poche pour passer mon anxiété, mes yeux balayent la rue, cherchant toute activité suspecte.

Arrivée au pub, je regarde vers la maison qu'on vient de quitter. J'essaie de voir partir MacDougall, laissant passer les autres et entrant la dernière...

Pour Zara et Frank, ca continue dans le nouveau Thread.

Pour Conrad, ca continue ici pour toi.

Tu as du mal a le soigner, mais ca vient petit a petit.
Il commence a bouger le torse et les bras pour tenter de se redresser.

-"Que se passe t il???" sont les quelques mots qu'il arrive a prononcer.

- Il se passe que vous et moi avons été victime d'une agression et que votre "ami" là haut a été tué...Désolé.
Je place ma veste ou un coussin sous sa tête.

- Nos têtes ont été fracassées par quelque chose donc je vous déconseille de bouger. J'ai appellé la Police, ils ne devraient plus tarder.

J'arbore un visage préoccupé et une mine sombre. Mon sourire a disparu de mon visage maintenant que le stress est tombé et que je réalise que cet homme là haut est mort.

Il te regarde avec des yeux etonnes.
-"Le...le... le maitre est..."

Il ferme les yeux.

-"Non, ce n'est pas possible! Comment quelqu'un a pu entrer? Je n'ai pas ouvert la porte et il n'y a qu'une baie vitree qui mene a la Tamise."

Une vibration dans ta poche se fait sentir. Surement ton portable.

- Calmez vous. C'est le travail de la police maintenant, excusez moi.
Je farfouille frénétiquement dans ma poche en espérant...

- Allo, Mac Dougall à l'appareil...

Pour la conversation telephonique, ca se passe dans ta section privee par contre.

Apres ton coup de telephone, tu entends des sirenes, puis des personnes sonner a la porte et dire:
-"Police, ouvrez!"

Je raccroche mon téléphone et je me dirige vers la porte pour ouvrir à la police.

- Je viens, je vous ouvre de suite !
J'ouvre la porte et me mets de côté pour laisser les forces de l'ordre entrer. je ponctue mon geste d'un mouvement de bras les initant à pénétrer et leur dit...

- Faites vite, il y a un homme mort à l'étage !

Un des policiers va tout de suite voir, deux autres inspectent le bas et trois restent avec vous pour parler de ce qu'il s'est passe.
Ils sont tous habilles de noir et avec le chapeau bien caracteristique des anglais. Cette sorte de casquette plate avec une bande rayee de jaune et de noir.

L'un d'eux te montre une plaque.
-"Inspecteur Parker. J'aimerais que vous me disiez ce qu'il s'est passe messieurs."
Il semble qu'il mene l'interrogatoire.
L'un des trois prends des notes et l'autre tente de relever le majordome.
-"Je vous ecoute monsieur..."
Il s'adresse a toi Conrad, surement parce que tu es le seul qui tienne debout pour l'instant.

Je me frotte la tête afin de rappeller à l'inspecteur que je suis aussi une victime. J'ai la mine sombre et abattue, les bras ballants, je commence à raconter mon histoire :

- J'étais venu rencontrer le propriétaire des lieux pour un problème lié aux animaux dans ma région, je suis écossais... Pardonnez moi, je ne me suis pas présenté, je suis Conrad Mac Dougall...Donc je vous disais, je suis reçu par le Monsieur dans la cuisine qui me fait attendre dans le salon puis au bout de queqlues minutes, j'entends un bruit de chute à l'étage...
Je regarde les policiers en me disant que tout cela va leur paraitre dur à croire mais bon ...

- Je demande si ça va et comme j'ai pas eu de réponse, je suis monté pour voir si tout allait bien, et j'ai vu le monsieur allongé dans le couloir puis j'ai reçu un choc derrière la tête et tout est devenu noir...

Je m'asseois un instant puis reprenant ma respiration

- En me reveillant, j'ai été voir l'homme que j'avais vu allongé et constaté qu'il était mort puis j'ai pensé au majordome et je suis descendu pour le trouver et il semblerait qu'il ait subit le même sort que moi. Je l'ai réveillé et je vous ai appellé... Voilà, je crois que c'est tout. Je peux fumer ?

Je sors un cigare et l'allume avant d'avoir entendu la réponse, je laisse mon regard partir dans le vague, jouant à fond la carte du traumatisme psy.

* En même temps, au vu de ce que je viens de vivre, j'ai pas trop à me forcer *

L'un des policiers prends note de tout ce que tu racontes.

Un des policiers descends et parle au commissaire.

Ce dernier te demande alors:
-"Puis je avoir votre passeport qu'on en fasse une copie et connaitre les moyens de vous contacter? Ce sont des mesures de preventions monsieur et en aucun cas je vous soupconne du meurtre. Mais en tant que temoin, si on a besoin de reconstituer la scene ou si quelque chose qui vous a echappe vous revenait, on ne sait jamais."

L'un des policiers termine d'interroger le majordome et l'emmene ensuite dehors tout en prenant ses coordonnees, puis le conduit a une ambulance qui vient d'arrivee.

Je prends un air embarrassé.

- Bien sûr, Officier.

Je lui remets mon passeport.

- Mais je voyages couramment dans le pays et je ne vais peut être pas rester à Londres. Joignez moi à ce numéro, c'est celui de mon sécrétaire qui saura toujours où me joindre. Je suis à votre entière disposition pour les besoins de votre enquête.

Je me masse le crâne pour bien lui signifier que j'ai, moi aussi, été frappé.

- heureusement que les écossais ont la tête dur...

J'aurais aimé avoir l'occasion de rencontrer cet homme mais je dois en savoir plus sur la bande de loustique.

- Puis je vous laisser ? j'ai d'autres rendez vous de prévu aujourd'hui.

Je me prépare à leur fausser compagnie et à partir au pub Victoria...

-"Bien, pas de probleme. Si vous voulez, vous pouvez vous faire soigner a l'antenne medicale qui est juste dehors."

Ils te laissent partir et te faire soigner dans le camion medical.

Une fois sorti, tu te diriges vers le pub.

[la suite la bas]