2 - Dans la demeure...

Alors que Zara regarde pas dessus la balustrade, elle voit un homme allonge dans l'escalier, visage contre les marches, assome.
Il porte un kilt ecossais complet.

Dans ce couloir, court, il y a en face deux portes fermees du meme type de bois et de design que celle dans laquelle vous etiez. La rembarde en bois est de tres bonne facture et a ete en partie gravee de motifs. Sur les murs se trouve toujours cette tapisserie de belle couleur qui laisse l'esprit calme. Divers lampes sont fixees aux murs.

Ameno sort aussi de la piece et commence a se diriger vers l'homme. Il le retourne et commence a l'examiner.
Apres un court instant il vous dit:
-"Je c'ois qu'il est mo't. Le plus embetant, c'est pas qu'il soit mo't, mais su'tout que je ne me souvienne toujou's pas des choses avant d'et'e a''ive dans cette piece avec vous. D'ailleu's, je ne sais pas non plus qui il est."

Kyles et Asmo ne le savent pas non plus et font aussi un signe de tete pour le signaler.

Non, la memoire ne vous est pas encore revenue apparement. Un defaut dans le sort ou un effet secondaire? Qui sais?

Tandis qu'Ameno fouille le premier homme, moi, je m'approche du deuxième, en kilt, dans l'escalier et cherche des signes de vie (poul, souffle, battements de coeur... Que sais-je). J'en profite pour le fouiller aussi... Je suis restée parfaitement calme devant les corps. Pas de réactions choquée ou autre de ma part. Des morts, j'en ai vu d'autres, et de bien plus révoltant... Ma façon de le fouiller aussi n'a rien d'anodine, aucune hésitation, aucune gène, j'ai l'habitude...

Celui la semble en vie et respire bien.
Par contre, tu ne trouves que de billets de livre sterling et un mouchoir de tres bonne facture.

**Trèès bien... trèès bien** Je souris et enfourne l'argent discrètement dans une de mes poches... Puis je me retourne vers les autres : "Eh ! Il est vivant !"

Ceci fait, je me redresse, laissant l'opportunité à un éventuel guérisseur dans notre groupe de remettre celui là sur pattes afin de l'interroger... Mais je garde un oeil sur lui..."T'as trouvé quelque chose ?" demande-je à Ameno qui a dut normalement s'occuper du mort...

J'en profite pour regarder autour du blessé, pour essayer de deviner ce qui a bien put le mettre dans un état pareil... **Il a raté une marche ? Ou c'est autre chose ?**

Concernant l'homme dans l'escalier, une petite plaie rouge sur l'arriere du crane montre qu'il a du etre assomme violement.

Ameno te reponds:
-"Non, 'ien de special. Si tu veux, je peux tente' de voi' ce qu'il a?"

Il arrive vers toi et commence a le toucher. Puis avec quelques herbes qu'il sort de sa poche, les place sous le nez de l'homme qui se reveille automatiquement.

Ce dernier semble surpris et ne comprends pas ce qui s'est passe pour lui.

-"Et voila!" dit Ameno.

-Mmmmrrrph...

Je dodeline lentement de la tete pour essayer de retrouver mes esprits.

* Qu'est ce que...*

J'ouvre les yeux et tombe nez à nez avec Shaka Zulu et une gamine à l'allure gothique.

- Par la Verge de Mac Dougall l'Ancien !

iiiiiiiiiiiiii; ça résonne durement dans mon crane et je constate de suite que je dois gérer cette situation en douceur.

- Vous avez que ça à faire d'éclater le crane des gens que vous croisez ?

Je mets mes poings sur mes hanches, l'air pas content, et réplique : "Eh ! Mais c'est pas nous !"

"Et puis d'abord ? Qu'est ce que vous faites là ? Vous ?" répliquais je ensuite, sur un ton de défi. Loin d'avoir conscience d'avoir l'air d'une gothique, mes fringues - vu leur état, le nom est justifié - sont lâches, délavés, sans réelle couleurs, pratiques et propres cependant. Les manches trop longues, cachant mes mains et mes petits pieds recouvert par le trop long pantalon trainant par terre, cachés aussi par de gros godillots griffés et qui furent noirs. Quant à mon visage, il est rond, petit aussi, entouré de cheveux d'un noir de jais coupés au carré... Quelques mèches grises en coupe l'harmonie deci delà. Il n'y a cependant pas une once de maquillage autour de mes grands yeux noirs ombragés de longs cils noirs, ni sur mes lèvres qui expriment pour l'heure une moue boudeuse...

Asmo et Kyles font leur sortie de la piece et regarde tour a tour l'homme mort et l'homme en kilt.

Asmo sort un carnet et commence a prendre des notes.
-"Ca sera bon pour nous si je fais une description de notre pauvre defunt afin qu'on puisse mieux en parler aux autorites."

Kyles regarde sa montre, puis une sorte de GPS et vous dit:
-"Tout est redevenu normal... enfin, presque car maintenant, on a un mort sur les bras."

Je regarde tout à tour la jeune fille, le noir et le pseido scientifique avec sa montre à quartz qui fait radar.

Je me relève doucement pendant qu'un martèlement sourd m'envahit le crâne. Je réjuste mon kilt et mon blazer, je remet mon manteau capé en passant au passage ma main dans mes cheveux longs châtains. je pose l'autre main sur mon menton barbu et d'un geste rapide CRAC je fais craquer ma nuque.

- Bon, je vous en pose des questions, moi ?! Oui, dans les faits, je vous en ai posé une mais bon.

* woooom, wooooom, wooooom *

Ce mal de crâne ne veut pas me lâcher

- Je suis conrad Mac Dougall du Clan Mac Dougall, dernier héritier des Terres de Dunollie. Et qui sont mes aimables sauveurs ?

- De Dunol... Quoi ?

Antion et damnafer ! Nous ne sommes pas aux States ?!
Je ne comprends rien...

- Hum... Enchanté, je suis Frank Defoe. Enfin, il me semble, car rien n'est moins sur que l'improbable. Dites : quel jour on est?

Kyles regarde de nouveau sa montre et dis:
-"Tiens, elle n'a pas change de date pour moi. On est toujours le meme jour? Le 10 juillet."

Asmo range son carnet. Met une main sur l'epaule de Frank.
-"Je crois que Monsieur n'est pas un homme ordinaire. Il y a une forte quintessence en lui." lui murmure t il a l'oreille.

"Enchantée, monsieur Mac Donald ! Moi c'est Zara ! Et lui, là, c'est Franck, Vlad(Zara désigne Asmo), Ameno et Kyles ! Nous on étaient coincés dans cette pièce... " Après avoir présenté chacun, je montre la pièce dont on vient de sortir. "Et vous, qu'est ce qui vous est arrivé ? Une idée ? Vous connaissez le monsieur mort là-bas ?" Lui demandais-je, ignorant superbement la réplique de Conrad et des questions qu'on pose...

dents serrées.

- C'est Mac DOUGALL, jeune fille .
Je regarde tout le groupe pour le moins disparate, et me retourne vers le cadavre.

- oui, effectivement il est mort.

Puis de nouveau, je me tourne vers les pieds nickelés.

- Enchanté mademoiselle Zara, Messieur Defoe, vlad, Kyles et Ameno. non pas que converser avec vous me désagrait mais à moins que vous vouliez expliquer le pourquoi de ce corps à la Police, je suggérais un repli dans un pub alentour. Au passage mademoiselle zara je vous prierais de ne plus vous amuser à écorcher mon nom intentionnellement et vous Monsieur Defoe, c'est Dunollie, Du...no...llie.
Je ferme les yeux un instant pour me remettre les idées en place

* La migraine que je me paye *

- Alors qu'en pensez vous ?

Bien sûr que j'avais parfaitement enregistré son nom, et quand il m'en fais la remarque, je lui adresse un très gentil sourire. J'allais pas m'en priver non ? Avec une présentation comme la sienne ! En plus, il a l'air sympa ! Pas comme les autres tendus, là derrière. Et sa réaction au quart de tour me le rends encore plus sympathique.

Sa proposition est aussi fort interessante mais... JE suis à l'intérieur d'une maison inconnue, les flics n'arriveront pas tout de suite, CQFD : Faut visiter la maison pour piq...euh voir si on ne trouve pas d'indices important sur ce qu'il nous arrive...

"Moi je dis qu'on a le temps de voir un peu ce qu'il y a dans cette maison !" et je me dirige vers une des portes fermées du palier...

* elle est mignonette mais elle commence à me courir la petite misère *

je souris aussi aimablement que me le permet mon traumatisme cranien.

- Mademoiselle, le problème set que je doute que nous ayons autant à perdre vous et moi de voir notre nom rattaché à une histoire d'homicide.

Au passage, une idée traverse mon esprit.

- Il a quelle tête le mort d'ailleurs ?
Je m'approche du corps et SANS le toucher je m'attarde sur le visage du défunt.

*Est ce ...*

- Je... Je suis tout à fait d'accord avec monsieur Mac Dougall. Nous devrions plier bagages et presto ! Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée de rester ici. M'est avis que les gens qui nous ont enfermés ici avaient en tête de nous coincer avec ce cadavre. Et tout cela ne me dit rien qui vaille. Bref, j'ai un mauvais pressentiment à ce sujet.
Et si on mettait les bouts ? Mmh?

Depuis le début, enfin, depuis notre arrivée dans ce couloir, je n'ai pas approché le corps et ne compte pas le faire car je ne veux pas laisser de traces et empreintes sur et autour de lui. Je regarde d'ailleurs le corps avec un certain dégout, ne cachant en aucune façon que je n'a nulle envie de le toucher.

Conrad, en regardant de plus pres, tu sais d'avances que c'est l'homme que tu es venu voir pour t'aider dans ton probleme. Tu savais qu'il se trouvait a l'etage et qu'il devait descendre te voir. Et ce cri. Surement lui avant de mourrir. C'est tes derniers souvenirs avant de perdre connaissance grace a cette douleur cranienne. D'ailleurs, la personne qui t'a fait ca n'a pas ete de main morte.

Zara, en ouvrant la premiere porte a gauche, tu tombes sur une chambre. Plutot spatieuse, beau lit a baledaquin, jolis meubles, le tout dans les tons blancs et peut etre datant du siecle dernier. Il y a une fenetre en face de la porte et les rideaux ne semblent pas avoir ete tires.

Frank, tu percois la boite ouverte a cote du mort quand tu tentes de l'eviter et qu'il y a un reste d'une empreinte de quintessence a l'interieur.

-Oh, putain ! pardon.

Je fixe un moment le gaillard trépassé pour m'assurer et je me retourne vers les autres.

- Le mort là s'appelle Peter barton et c'est, c'était un Fils de ... un scientifique original. Je devais le rencontrer pour une histoire liée à une bestiole sur les terres d'écosse, une histoire de cryptozoologue .

* et où il est le cul serré qui m'a ouvert ? *

- Il y avait un autre homme dans la maison, c'est lui qui m'a ouvert et pour l'instant, je dirais que c'est lui qui m'a fracassé le crâne.

*Quelqu'un d'autre ? Aïe !* "Finalement, t'as raison, Franck !" dis je en refermant la porte de la chambre ! Et puis, je me précipite dans la salle qui nous retenait prisonniers, je dérobe la partition magique(celle qui permet de faire du piano en virtuose...) que je glisse dans mon sweat et je repart en direction de la sortie, passant devant tout le monde.

Et puis je m'arrète, je me retourne et demande :"Bin alors ? On va la boire cette pint ?" très impatiente tout à coup. "Vous attendez que l'ouvreur revienne avec les flics ?"

- Les flics ? Ah... euh... c'est pas une très bonne idée ça...

La boîte près du corps...

- Je vous le dis : faut se tirer d'ici !

Reste de la quintessence ?...

- Et je pense sans trainer. On aura au moins l'occasion de comprendre ce qui s'est passé plus tard . on reviendra si besoin. Non ?

* Il faut que je saches...

- Non ?

* On peut pas laisser ça ici...

Je sors un mouchoir en papier et essuie mes lunettes :

- Euh... Mister Mac Dougall, dites : Oh! Mais qu'est ce donc ? Vous devriez prendre cette boîte avec vous en partant ! Elle nous permettra d'apprendre quelque chose non ?

Je regarde la bafouilleur

* Il est méchament stressé lui, il doit avoir un truc à se reprocher *

- Si vous êtes bien remis de votre opération des doigts, prenez là vous même.

Ravi que la jeune fille se fie à mon avis, je lui glisse un clin d'oeil;

- Je descends prendre mes affaires restée en bas et on y va Mademoiselle zorro ?

* Pfff l'a pas l'air commode celui-là...

Je me gratte le menton. Une petite barbe de quelques jours.
Je regarde tout le monde et les dévisage sans arrière pensée, sans doute sans trop de précautions même.
* La boîte, il me la faut... Je sens que c'est essentiel...

- Je... Oh ! Et puis zut ! Je vais la ramasser, mais il faudra pas se plaindre que je la garde pour moi après.

Je me dirige vers la boîte précautioneusement, mettant à l'épreuve tous mes sens magiques...

-Ok, promis ! On t'en voudra pas si tu la gardes !
* Il est rigolo lui, décalé mais rigolo *

Tournant ma tête de gauche à droite pour regarder si rien ne m'arrive dessus, je me dirige vers la cuisine sur le vif pour rechercher le "Majordome". Si je ne trouve rien, je jete un coup d'oeil par la fenêtre et une fois sûr que le chemin est dégagé je sors l'air "décontracté".

Le majordome est dans la cuisine, au sol, assome, une poele a cote de lui. Il ne bouge pas et un filet de sang coule de sa tete.

Alors que tu inspectes dans la cuisine, une fenetre claque dans le salon.

- Fichtre ! Des courants d'air ou nous ne sommes pas seuls ?

Cet évenement (une fenêtre qui claque et ça me fout déjà les jetons) me fait accélérer le mouvement. Je saisis la boîte prés du corps et je recule pour rejoindre les autres.
Enfin, derrière les autres... de préférence.

- Et... Si on ne traînait plus, hein ? J'ai un mauvais pressentiment, là, tout de suite... On n'est pas obligé d'aller voir si c'est unsimple courant d'air, non ? Alors fichons le camp...